Choisies parmi 377 dossiers de candidatures, le CSA a annoncé mardi dernier les premières autorisations d’émettre à 160 radios à Paris, Marseille et Nice (63 pour Paris, 49 pour Marseille et 48 pour Nice). Elles diffuseront en numérique à la fin de l’année. A Paris, le Conseil a retenu 55 radios privées (dont sept nouveaux projets) et huit radios publiques. A Marseille, 41 radios privées ont été sélectionnées (dont 12 nouveaux projets) ainsi que huit radios publiques. Enfin à Nice, 40 radios privées ont été retenues (dont 13 nouveaux projets) et huit radios publiques. Le CSA a mis l’accent sur de nouveaux programmes dédiés à l’information. Parmi ceux-ci : LCI Radio (généraliste), RTL L’Equipe et Europe 1 Sport pour l’information sportive, et le projet R2O-Air 2 Eau à destination des 6-13 ans. Du côté des radios musicales, arrivée à Paris de Crooner Fréquence Numérique. Ouï FM, s’étendra en numérique à Marseille et à Nice. Latina FM, Radio FG, Radio Nova profiteront du numérique pour élargir leur zone de diffusion. Le CSA doit se prononcer ultérieurement sur les affectations de fréquences dans d’autres agglomérations, après une consultation publique qui sera lancée en juin.
Le groupe NextRadioTV a dénoncé les choix du CSA s’estimant « discriminé », et demande le réexamen de son dossier.
Autre réaction, celle du Syndicat des Radios On-Line (SYROL) : « avec des attributions sur seulement 3 villes sur les 19 prévues et une énième consultation publique, le syndicat estime que ces résultats sont synonymes d’un échec regrettable pour la Radio Numérique Terrestre ». Pour Olivier Riou, Président du SYROL, « le mardi 26 mai restera effectivement dans l’histoire de la radio comme la date d’une révolution, mais cette révolution est aujourd’hui incarnée par les radios on-line, qui représentent la seule offre existante de radio numérique ».
