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Publicis publie des résultats en forte hausse au 1er semestre

Publicis publie des résultats en forte hausse au 1er semestre

Le groupe Publicis a publié aujourd’hui des revenus en forte croissance au premier semestre et relevé son objectif annuel, défiant les sombres présages économiques qui planent sur le secteur de la publicité.

Après un premier trimestre en forme et une accélération au deuxième, le revenu net (chiffre d’affaires après déduction des frais à la charge des clients) du groupe a atteint 5,9 milliards d’euros sur les six premiers mois de l’année, en hausse de 19% sur un an (+10% à taux de change et périmètre constants).

Publicis a également dégagé sur le semestre un résultat net en hausse de 31%, à 533 millions d’euros.

Lors d’une conférence, le président du directoire Arthur Sadoun s’est félicité de «résultats historiques», bien au-delà des attentes.

Le revenu net a ainsi bondi de 21% en Amérique du Nord, de 15% en Europe, et de 17% en Asie.

Ces résultats viennent contredire «les analystes et le marché qui ont perdu confiance dans notre industrie. On va les contredire un peu en expliquant qu’on est très confiants pour le reste de l’année», a déclaré M. Sadoun.

Le groupe attend désormais une croissance à données constantes entre +6% et +7% pour 2022, contre une fourchette située entre +4% et +5% précédemment, tout en relevant légèrement son objectif de marge opérationnelle entre 17,5% et 18%.

«On est prêts à faire face à tous types d’incertitudes», a ajouté le dirigeant, fort de la résilience de Publicis après la crise du Covid.

«Si un client profite de l’inflation pour augmenter ses prix, on a la technologie et les données pour qu’il le justifie auprès des consommateurs, qu’il leur donne envie de payer un peu plus cher. Si un client est affecté par l’inflation et ne peut pas toucher aux prix, on peut s’assurer qu’avec moins de moyens il arrive à atteindre ses objectifs en termes de vente», a-t-il expliqué.

Publicis mise pour cela entièrement sur les capacités technologiques de ses filiales Sapient et Epsilon, acquises en 2015 et 2019 et qui représentent désormais un tiers de ses revenus.

Les analystes «n’ont pas encore compris qu’on est passé d’un modèle de partenaire en communication dépendant des fluctuations du marché média à un partenaire en transformation» numérique des entreprises, a regretté M. Sadoun.

Selon lui, les besoins des entreprises en conseil en transformation numérique sont plus importants que jamais, que ce soit pour s’adapter aux difficultés économiques ou pour tirer profit des écosystèmes publicitaires des Gafa.

(Avec AFP)

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