Politiquement puant

 Les spin doctors américains nous ont habitués aux coups (les plus) bas en politique et les dernières élections de mi-mandat n’ont pas déçu. Ici, un candidat très inspiré du parti républicain, a franchi une nouvelle étape dans cette surenchère médiatique.
 

«Loretta. The Scent of Washington». Van Tran, le challenger républicain au Congrès de Loretta Sanchez dans le comté d’Orange en Californie, a envoyé dans les boites aux lettres des administrés, cette publicité originale pour un parfum sexy à l’accroche avenante et adoptant les codes du secteur. Mais à l’intérieur du courrier, chacun pouvait lire le message suivant : "Something smells rotten (pourri) about Loretta, it’s the stench (puanteur) of Washington», assorti du traditionnel scratch-and-sniff.
La surprise ? une odeur de…poubelle, accompagnée de son cortège d’adjectifs ventant le parcours de la représentante au Congrès : cupidité, corruption, échec

Le principe a également été adopté par un candidat du mouvement Tea Party de l’Etat de New York pour s’insurger cette fois-ci contre ce qui pervertit les politiciens du sérail, la corruption.

Pour émerger, les partis et l’homo politicus américains empruntent des voies toujours plus savoureuses pour tenter d’arracher celles de leurs concitoyens.