Nouvelle régie et nouvelles ambitions publicitaires pour Libération
Dov Alfon, directeur de la rédaction et Denis Olivennes, directeur général de Libération étaient les invités de l’Association des journalistes médias (AJM). Après le transfert par le groupe Altice à un fonds de dotation à but non lucratif, le journal espère un retour à l’équilibre pour 2023 et conquérir 20 000 abonnés par an grâce à un accord avec Google (voir archive).
Libération a levé 5 à 6 millions d’euros auprès de la BNP et de l’IFCIC (Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles).
Libération a levé 5 à 6 millions d’euros auprès de la BNP et de l’IFCIC (Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles).
Libération compte également développer son chiffre d’affaires publicitaire. «Quand on regarde les comptes de Libé, on est frappé par la faiblesse des revenus publicitaires : seulement 10% du chiffre d’affaires alors que d’autres titres comparables sont à 20 et 30%» a souligné Denis Olivennes lors de cet échange organisé par l’AJM.
«Il y a une sous-représentation du chiffre d’affaires publicitaire, nous allons le développer en étant attentif à la charte de Libération sur les contenus publicitaires».
Le directeur général veut développer «3 types de contenus : la publicité classique, les partenariats produits par la rédaction et les contenus sponsorisés où il sera précisé que la rédaction n’a pas participé à la production».
Libération annonce également la constitution de sa propre régie publicitaire avec l’arrivée de 7 commerciaux de l’ancienne structure chez Altice. «Nous avons retrouvé la faculté de gérer la partie numérique et la partie programmatique a été confiée à Prisma Media» (voir archive).
Christophe Blond, ancien directeur commercial de 20 minutes et 1Healthmedia, arrivera le 1er mars pour diriger la nouvelle régie.
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