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L’exportation des programmes audiovisuels français en forte hausse

L’exportation des programmes audiovisuels français en forte hausse
Les exportations de programmes audiovisuels français ont fortement progressé en 2019, réalisant leur troisième meilleur année, selon un bilan annuel publié lundi par TV France International (TVFI) et le Centre national du cinéma (CNC).
Tous types confondus (ventes, préventes et coproduction), le niveau des exportations de programmes audiovisuels a grimpé de 18%, à 325,3 millions d’euros.
C’est le meilleur cru après celui record de 2016 (336,3 millions) et 2017 (325,5 millions), et un rebond notable après un creux observé en 2018 (275,7 millions).
L’animation, qui signe un nouveau record à 77,4 millions d’euros de ventes, et les documentaires, en forte progression à 44 millions d’euros, du jamais vu également (soit un bond de 44,1% par rapport à 2018), tirent ce bilan à la hausse.
L’animation, genre dans lequel les studios français brillent à l’export depuis des années grâce à un savoir-faire reconnu, est portée par le succès de marques devenues des phénomènes mondiaux, comme les lapins «Molang» et «Simon», «Miraculous : les aventures de Ladybug et chat noir», ou «Les pyjamasques».
Les documentaires français, quant à eux, intéressent une grande diversité d’acheteurs, selon TVFI (qui promeut les programmes français à l’étranger) et le CNC : diffuseurs publics ou privés, généralistes ou thématiques, et plateformes en sont friands.
En revanche, les ventes de fictions françaises (séries, téléfilms) subissent une petite méforme : elles reculent de 6%, à 46,4 millions d’euros, et se retrouvent presque rattrapées par les documentaires. Ce recul, le deuxième de suite après un pic à 63,7 millions d’euros enregistré en 2017, est lié selon TVFI à une concurrence internationale exacerbée et à des effets de cycle.
Ce qui n’empêche pas les séries «premium» («Le bureau des légendes», «Léna, rêve d’étoile», ou «Philarmonia») de toujours bien se vendre à l’étranger, tant chez les plateformes qu’auprès des diffuseurs traditionnels. 
Quant aux acheteurs, leur profil géographique continue de se diversifier : si l’Allemagne reste en tête, devant la Belgique, les Etats-Unis et l’Italie, l’Europe de l’Ouest représente désormais un peu moins de la moitié des ventes, contre près de 60% en 2010.
Enfin, les droits mondiaux ou «droits monde» (contrats de cession portant sur plusieurs territoires mondiaux), poursuivent leur envolée, reflétant la part grandissante des plateformes de streaming à l’export. Ils représentent désormais près de 22% des ventes, ce qui en fait la 2e zone d’export, contre près de 16% en 2018.
(Avec AFP)

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