Les Associations du marché publicitaire dénoncent les effets pervers du projet de taxe sur la publicité en ligne
L’UDA, l’UDECAM, l’AACC, le SRI, l’IAB France ont toutes publié des communiqués pour dénoncer les effets pervers du projet de taxe sur la publicité en ligne et demander aux sénateurs de renoncer à l’adoption de cette taxe.
Pour l’Union Des Annonceurs, «ce projet (symboliquement baptisé «taxe Google») est une réponse inappropriée, voire contre-productive, par rapport à l’objectif poursuivi de faire bénéficier à la France d’un revenu fiscal aujourd’hui essentiellement versé à l’étranger par certains opérateurs Internet».
Pour le Syndicat des Régies Internet, c’est un «réel danger pour l’équilibre de l’économie numérique en France…Taxer la publicité en ligne pourrait affaiblir les acteurs nationaux en pleine recherche de croissance – annonceurs, agences et supports – au bénéfice de géants internationaux qui ne subiraient pas cette taxe».
L’IAB France exprime son «opposition et sa vive inquiétude». Selon elle, cette taxe «toucherait essentiellement les entreprises françaises» et «mettrait gravement en péril l’écosystème innovant mais fragile de l’économie numérique en France… Elle pénaliserait sévèrement les petits annonceurs (PME /TPE) qui peuvent aujourd’hui atteindre un public ciblé à faible coût». Une position que partage l’AACC : «Les PME seraient les premières victimes de cette mesure».
L’UDECAM questionne : «La France veut-elle vraiment développer l’économie numérique ?» et propose, comme les autres associations, de «participer à une réflexion réunissant tous les acteurs de la publicité en ligne afin de répondre aux questions des pouvoirs publics et de trouver ensemble les voies du déploiement optimal et respectueux de l’économie numérique».
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