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Le quotidien La Marseillaise sort d’un redressement judiciaire et annonce une nouvelle formule

Le quotidien La Marseillaise sort d’un redressement judiciaire et annonce une nouvelle formule
Le quotidien de gauche La Marseillaise, fondé clandestinement pendant la résistance en 1943, est sorti d’un redressement judiciaire mercredi qui a duré 18 mois. Le titre, dirigé par Audrey Garino, annonce parallèlement une formule rénovée pour relancer ses ventes.
Le journal tiré à 15 000 exemplaires et qui offre une large place à la couverture des mouvements syndicaux et des questions sociales, va restreindre sa diffusion aux Bouches-du-Rhône et au Var et exclure quatre autres départements du sud-ouest. La Marseillaise ouvre désormais «une nouvelle page de sa riche et longue histoire» et avec pour mission d’«être le quotidien du quotidien en délivrant une information de proximité, être référent de la question sociale et le révélateur des réalités vécues» ainsi que «la caisse de résonance des solutions», détaille l’éditorial. Il a bouclé cette année une recapitalisation auprès du groupe Media, spécialisé dans la communication des entreprises et des collectivités, du promoteur immobilier Quartus, qui s’est adossé à Nice Matin, et de l’association des Amis de la Marseillaise.

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