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L’AACC mesure l’évolution des cultures et pratiques en matière de communication responsable de ses agences membres

L’AACC mesure l’évolution des cultures et pratiques en matière de communication responsable de ses agences membres

Afin d’évaluer les pratiques en matière de communication responsable de ses agences membres, l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC) a adapté l’étude de l’universitaire Fabien Durif, directeur de l’Observatoire de la Consommation Responsable, professeur à l’École des Sciences de la Gestion de l’Université du Québec à Montréal, et également consultant chez CBleue. Son objectif est de faire émerger des données sur le niveau d’intégration des pratiques de communication responsable, utiliser cette première étude comme outil de sensibilisation, communiquer une grille d’analyse commune sur le sujet de la RSE.
L’indice 2013 de communication responsable des agences françaises est de 72,49 sur 100 soit un score «relativement au-dessus de la moyenne» pour ses analystes. C’est sur la partie conformité du message que le score est le plus élevé. Les notes les plus basses pointent le manque d’ouverture des agences à leurs parties prenantes externes, ainsi que la faiblesse dans la gestion éco-responsable des supports conçus et déployés. 14 agences sur les 33 répondantes entreprennent un travail de structuration de leur démarche RSE, s’appuyant sur des grilles d’indicateurs et une évaluation externe. Sur le plan social et environnemental, un tiers des agences répondantes met en place des formations sur le développement durable ou la communication responsable. 44,2% présentent leur démarche RSE aux collaborateurs et 39,4% créent un document interne de sensibilisation.
La grande majorité des agences (de 88 à 94% selon les items) sensibilisent leurs collaborateurs aux éco-gestes : gestion de l’eau, de l’éclairage ou des déchets.
Concernant le volet social, 94,1% des agences favorisent le recrutement en CDI et 88,2% s’attachent dans la gestion des ressources humaines à respecter l’égalité homme/femme. Les politiques de gestion RH en faveur de la diversité (58,8%) et du handicap (52,9%) sont en revanche moins développées. 88,2% formalisent des entretiens annuels et favorisent la formation des salariés tandis que 82,4% pratiquent l’intéressement aux résultats.
67,6% des agences répondantes affirment réaliser régulièrement des campagnes pro Bono. 70,6% font des dons en temps ou en argent (hors taxe professionnelle) à des associations ou des écoles. 44,1% d’entre elles encouragent leurs collaborateurs à participer à des programmes sociétaux.
L’étude est construite en deux grandes parties. La première analyse le niveau des stratégies DD mises en place dans les agences, formalisées et éprouvées par un certain nombre de critères. La seconde partie concerne les pratiques de communication responsable, la collaboration avec des parties prenantes externes et l’éco-conception des moyens.

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