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La filière bio doit maintenir ses efforts de réassurance pour garder son momentum d’après Kantar

La filière bio doit maintenir ses efforts de réassurance pour garder son momentum d’après Kantar
Entre 2019 et 2020, la croissance du poids de l’alimentaire biologique dans le total des dépenses alimentaires des ménages français a décéléré, après plusieurs années de hausse importante à +0,7 pt en moyenne. Cette part est stabilisée à 5,6% de part de marché selon l’étude Biologik’ 2021 de Kantar. 
Toutefois, d’après cette étude, en 2020, les Français qui déclarent acheter des produits alimentaires bio en ont une meilleure image qu’il y a 2 ans : ils attribuent une note de 7,2/10 à ces produits, quelle que soit la marque ou le circuit de distribution (vs 7,1 en 2018). La proportion de consommateurs lui attribuant une note entre 7 et 10 a même progressé de 4 pts entre 2018 et 2020. Ceci dans un contexte où les Français n’ont jamais autant été soucieux de l’impact de leur alimentation sur leur santé (critère n°2 dans le choix de leurs produits alimentaires, 46% des personnes interrogées +2 pts vs 2018).
Selon Kantar, si les acteurs de ce marché ne veulent pas laisser la décélération s’installer, ils doivent recommuniquer sur la raison d’être du label. Les raisons qui poussent à acheter bio tendent en effet à s’étioler. Le duo «bénéfices santé» et «bénéfices environnement» vont de pair en ce qui concerne la motivation des consommateurs. Plus les consommateurs sont en recherche de réassurance sur ces deux champs simultanément, plus leur niveau de conviction et de fidélité au bio augmentent. Or, fin 2020, les consommateurs ont moins déclaré acheter bio pour ces raisons pourtant clé dans leur processus de décision.

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