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«Ce que nous attendons des médias, c’est qu’ils nous accompagnent dans la compréhension et le suivi de la voix du client». Itw de Laurence Larvor

«Ce que nous attendons des médias, c’est qu’ils nous accompagnent dans la compréhension et le suivi de la voix du client». Itw de Laurence Larvor
Rencontrée lors de l’événement les BigBoss Summer Edition début juin, Laurence Larvor, Directrice Marketing et Communication de Coyote, nous détaille ses priorités dans un contexte d’évolution de la marque Coyote. Ses chantiers actuels concernent l’expérience client sous toutes ses formes. Côté publicité, même si le digital pèse 50% de son budget, elle reste fidèle aux médias traditionnels et à la radio tout en allant vers davantage de native. Elle attend également des médias qu’ils contribuent à une meilleure connaissance de ses clients.
 
100%MEDIA : Où en est Coyote dans l’évolution de son offre ?
 
Laurence Larvor : Coyote évolue. Par exemple, nous avons racheté récemment la société Traqueur qui permet de géolocaliser un véhicule en cas de vol. Nos relais de croissance sont sur le btob, les PME, les PMI, la gestion des flottes. Notre application est également une source de croissance dynamique. Toutes ces évolutions modifient la marque. Le premier enjeu sur la marque est de sortir du côté clivant, trop réducteur du «produit radar» et d’atteindre un statut de marque qui englobe l’ensemble de nos services issus de nos diversifications. Nous souhaitons garder notre côté audacieux et élargir notre potentiel d’attractivité vers des personnes attachées à la sécurité : les femmes actuellement sont minoritaires parmi nos clients alors qu’elles peuvent êtres intéressées par nos outils d’aide à la sécurité.
Waze est un concurrent sans être un concurrent : Waze s’adresse à une population urbaine et plus occasionnelle. Chez Coyote, on est sur une population de gros rouleurs, d’experts et moins urbains. Ils fabriquent véritablement le produit avec nous par leur contribution très active. L’expérience client est différente chez Coyote.
 
100%MEDIA : Par quels type de partenaires digitaux êtes-vous intéressée ?
 
L.L : Mon enjeu, c’est l’expérience client. Je recherche une expérience clients «sans couture» depuis l’avant-prospection jusqu’à la fidélisation. Ce qui m’intéresse ce sont les partenaires qui pourront nous aider dans ce domaine. J’ai vu aux BigBoss des prestataires qui, par exemple, me permettent de tester des évolutions d’appli en temps réel ou d’autres qui facilitent le dialogue avec nos clients.
 
100%MEDIA : Quels objectifs assignez-vous aux médias dans votre stratégie ?
 
L.L : Nous n’avons plus d’enjeu de notoriété sur la marque, mais sur les nouveaux métiers de Coyote. Il faut expliquer ce que l’on fait.
En 2016, la marque a de nouveau été exposée avec un film TV (la meute) et maintenant on veut travailler la notoriété qualifiée. Nous avons fait par exemple une campagne d’explication en radio avec A Radio Groupe. En ce moment, nous accélérons sur le natif en digital pour surfer sur les nouvelles limitations de vitesse à 80km/h.
Sur le social, on a une communauté assez active. On a même commencé à organiser des rencontres dans nos locaux et les usagers nous aident à concevoir le Coyote de demain. Le budget est 50% digital. Il faut garder une bonne part de offline. Pour nous, la radio et la TV sont importants pour élargir nos cibles. En radio, on recherche surtout de l’affinité. Malgré les mouvements d’audiences, je reste fidèle aux marques fortes et j’arbitre sur le long terme. Ce qui est intéressant, c’est également de prolonger sur l’audio digital.
Ce que nous attendons des médias dans le futur, c’est qu’ils nous accompagnent dans la compréhension et le suivi de «la voix du client».
 

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