+3,2% de croissance d’investissements publicitaires en France en 2012 selon Strategy Analytics

Le cabinet Strategy Analytics a publié ses prévisions d’investissements publicitaires. Il annonce une croissance de 4,9% dans le monde, soit un léger mieux que la progression de 2011 chiffrée à 3,8% en 2011.
La France, avec 3,2% d’évolution cette année, fait moins bien que le marché publicitaire mondial, mais mieux que 2011 estimé à 2,1%, comme observé par Strategy Analytics. 
Les dépenses par type de média révèlent que la télévision devrait croître de 5% en 2012 pour atteindre 188,5 milliards de dollars, soit l’équivalent de 40% des dépenses totales. Les investissements publicitaires consacrés à la presse devraient augmenter de 0,5% et représenter ainsi 26,4% de part de marché. Les autres formats traditionnels qui comprennent le cinéma, l’affichage et la radio progresseront d’environ 4%.
La publicité en ligne devait croître de 12,8% et atteindre 83,2 milliards de dollars en 2012, représentant ainsi 18% des dépenses publicitaires mondiales.

La tendance est identique en France où la publicité en ligne stimule l’ensemble du marché publicitaire. Internet devrait progresser de 9,7% cette année pour générer 2,9 milliards de dollars contre 2,4% pour la télévision et 2,4% pour les autres formats traditionnels. La presse devrait connaître une baisse de 0,7%.

Ed Barton, Directeur des stratégies médias numériques au sein de Strategy Analytics, conclut : «L’Europe constitue le marché où il est le plus aventureux d’effectuer des prévisions. Les problèmes macroéconomiques structurels liés aux déficits budgétaires nationaux et à l’endettement des ménages ainsi que la menace permanente d’un défaut de paiement dans la zone euro signifie qu’un incident marquant suffirait à remettre en question d’un seul coup toutes les prévisions effectuées pour cette région. Cependant, si l’on part du principe que la zone euro peut réussir à sortir de cette incertitude économique, nous devrions observer d’importantes disparités selon les pays examinés. Si certains territoires seront affectés par une croissance de long terme négative ou proche de zéro où les dépenses resteront faibles (Espagne, Grèce, Italie, Portugal), les économies plus dynamiques de l’Europe de l’Ouest (Royaume-Uni, Allemagne, France) connaîtront une croissance lente avec un coup de fouet occasionnel suscité par d’importants moteurs tels que des événements sportifs majeurs. La croissance bien qu’issue de volumes de dépenses plus bas devrait venir de l’Europe centrale et de l’Est (Turquie, Russie) et de la progression continue des formats en ligne, en particulier des publicités vidéo et des réseaux sociaux.»