+2,6% pour le marché publicitaire en 2019 tiré par le digital. Publicité extérieure et radio en progression
Les recettes publicitaires nettes totales du marché en 2019 sont en progression de +2,6% par rapport à 2018 à 15,062Md€ d’après les données du Bump de l’Irep, France Pub et Kantar. Cette hausse est tirée par le digital (search, social, display), le 1er média du marché qui pèse près de 39% de l’ensemble des recettes et qui progresse de +12% d’après les chiffres du dernier observatoire ePub SRI-Udecam intégré dans le décompte des recettes.
Le digital des médias (télévision, radio, presse, publicité extérieure) affiche également une croissance à 2 chiffres avec +10,2%, mais ne pèse que 4,2% des recettes publicitaires.
La publicité extérieure signe la plus forte croissance des médias non nativement digitaux avec +3,6% grâce au DOOH (+20,5%). Le transport progresse de +8,7% et le mobilier urbain de +5,7%. La radio confirme sa bonne dynamique à +1,7%.
Pour la première fois depuis 2013, la télévision (22,6% du marché) est en légère baisse, à -0,7% avec une baisse de l’espace classique dans une année post-Coupe du Monde et une stagnation du parrainage (-7% d’annonceurs) qui avait dynamisé le média depuis son assouplissement en 2017.
La presse dans sa globalité voit ses recettes diminuer de -4,1%. La PQR (périmètre 366) est proche de l’équilibre avec -1,3% d’évolution tandis que les magazines régressent de -7%.
Les trois médias «d’adressage» sont en décroissance en 2019 : les annuaires à -11,8%, le courrier publicitaire à -7,5% et les imprimés sans adresse à -5,2%.
Côté dépenses de communication des annonceurs, l’évolution du marché média est mesurée à +1,5% et porte le total à 33,809Md€+. Les médias numériques sont en hausse de +13,4%. Le Marketing direct et les annuaires sont en baisse, la promotion est stable et les médias propriétaires numériques évalués à 20,1% du marché s’envolent avec une progression de +13,4%.
Le Bump note également une hausse de la communication locale en 2019 de +1,7% dont +2,5% provenant d’annonceurs nationaux et +1,4% d’annonceurs locaux.
Pour les prévisions 2020, le marché de la communication publicitaire, hors crise sanitaire, aurait dû progresser d’environ +1,0% (en euros courants) contre +1,5% mesuré en 2019. Ce léger ralentissement est expliqué par l’affaiblissement de la croissance économique et une progression un peu plus limitée des médias numériques.
À lire aussi
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous