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Quelle TV en 2025 ? Quatre scénarios envisagés par l’IDATE

Quelle TV en 2025 ? Quatre scénarios envisagés par l’IDATE
Dans son rapport « Future TV 2025 », IDATE DigiWorld présente ses scénarios de l’évolution du marché et du paysage stratégique pour les dix prochaines années. Chacun des scénarios est favorable à un type d’acteur particulier.
 
Construit sur la poursuite des tendances 2010-2016, le scénario tendanciel avance une croissance du marché mondial de 2,4% par an en moyenne d’ici 2025. Dans ce scénario, les grands déterminants sont stables. La consommation à la demande de services audiovisuels continue de progresser sans déstabiliser le marché du linéaire. Le statu quo réglementaire permet de conserver une approche locale des marchés et d’assister à une montée en puissance progressive des acteurs OTT.
 
Dans le scénario de convergence, les offres bundlées médias-Internet-télécoms sont la règle. Elles permettent d’obtenir de meilleurs tarifs et offrent une panoplie complète de services TV linéaires et à la demande, ainsi que des offres de musique ou de jeux. La consommation multi-écran, fixe et mobile, est favorisée par un (ou un ensemble) d’opérateurs assurant une connectivité permanente de l’offre de services.
 
Dans le scénario de rupture, la personnalisation de la consommation vidéo est devenue la règle, avec des goûts des consommateurs plus homogènes au niveau mondial. Les barrières à la distribution de contenus au niveau mondial sont tombées, ainsi que les règles de contenu local. Des acteurs mondiaux maîtrisant les droits sur les contenus ont pu apparaître. Les acteurs leader d’Internet (e-commerce, plateformes virales ou réseaux sociaux) prennent un rôle central, avec un mélange de contenus premium et UGC professionnalisés. Le marché en valeur est sous tension au sein d’un secteur vidéo OTT oligopolistique au niveau mondial.
 
Le scénario de syndication est le plus coopératif et le plus favorable au monde TV. De même que les stations de télévision locales sont, aux États-Unis, affiliées aux « networks » nationaux, les groupes de télévision pourraient s’affilier en/à des grands « opérateurs de divertissement » nationaux et régionaux, s’appuyant sur le tronc commun de contenus qu’ils fournissent, et apportant en contrepartie l’expertise marché, la relation aux annonceurs nationaux, la programmation locale, leurs marques et leurs clients. Cette transformation s’opère dans l’univers broadcast comme OTT.

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