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Les 5 convictions d’Ipsos sur la réputation

Les 5 convictions d’Ipsos sur la réputation
Lors de sa dernière conférence « Réputation, quelle nouvelle donne ? », Ipsos a détaillé les trois dimensions indissociables de la réputation d’une entreprise : proposer des produits ou services utiles ; emporter l’adhésion sur ses valeurs et sur son projet ; fournir un avantage concurrentiel qui distingue l’entreprise des autres acteurs du marché et qui profite aussi à ses clients.
 
A partir de ces constats, Ipsos détaille 5 convictions sur la réputation :
 
1 – Se différencier
Les valeurs de marque, comme les discours RSE sont parfois interchangeables d’une entreprise à l’autre, d’un secteur à l’autre, ce qui nuit d’emblée à leur crédibilité, voire à leur « audibilité ». Il revient au contraire à chaque entreprise, d’affirmer sa différence, tout en restant authentique et en assumant sa personnalité. C’est la seule voie pour capter l’attention, susciter de l’intérêt et être écouté…. In fine considéré.
 
2 – Accepter d'être faillible
L’entreprise ne peut plus contrôler. En cas de couac, il faut a minima envisager le mea culpa. « Un incident peut être l’occasion de rebondir à son avantage à condition d’être crédible pour être audible et entendu », insiste Thibaut Coiffier. Accepter d’être faillible, mais assumer également ses imperfections : l’entreprise est porteuse d’une identité, et la cohérence et la constance sont toujours préférées aux changements de posture au gré de l’opinion majoritaire, si l’entreprise se montre également ouverte aux critiques et aux changements.
 
3 – Oser s'engager
La parole des entreprises est attendue : 72% des Français se disent intéressés, quand les dirigeants présentent leurs innovations, et 64% quand ils évoquent des pistes en vue de redresser la France. Les citoyens-consommateurs aspirent à ce que les entreprises s’engagent dans des domaines précis, tels l’épanouissement des salariés, l’expérience client, la protection de l’environnement… L’incarnation de ces messages par un dirigeant ou le dirigeant est une piste à ne pas négliger.
 
4 – Être préparé
La gestion du risque de réputation doit être menée de façon transversale dans l’entreprise et à tous les niveaux. Plusieurs outils permettent un pilotage du risque : retours consommateurs, modélisation de scénarios… En matière de risques, celui concernant les cyber-attaques est de plus en plus prégnant comme nous le confirme désormais l’actualité, ainsi que les directeurs de la communication du Reputation Council interrogés : 42% le citent comme une des principales menaces pour leur entreprise. Tout en avouant leur difficulté à s’y préparer, ce genre de risque étant par définition en constante évolution dans sa forme et dans ses effets.
 
5 – Écouter
Les salariés, les clients, les parties prenantes, les fournisseurs, les influenceurs…. L’entreprise se déploie au cœur d’un écosystème, qu’à défaut de maîtriser, elle doit comprendre et dont elle doit capter les inflexions pour prendre les bonnes décisions.

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