Baisse de la fécondité et progression de la mortalité limitent l’augmentation de la population française
Au premier janvier 2016, la France comptait 66,6 millions d’habitants (dont 64,5 millions en France métropolitaine), soit un accroissement annuel de 3,7 ‰. Il est plus faible qu’en 2014, année pour laquelle il était estimé à 4,6 ‰. Au cours de l’année 2015, la population a augmenté de 247 000 personnes, contre 305 000 en 2014 d’après la synthèse de l’INED « L’évolution démographique récente de la France : baisse de la fécondité, augmentation de la mortalité ».
La baisse du taux de croissance de la population (- 0,9 point entre 2014 et 2015) se décompose en une baisse du taux brut de natalité (- 0,3 point) et une baisse due à la hausse du taux brut de mortalité (- 0,6 point). Le solde migratoire est estimé à + 61 000 personnes. Le taux d’accroissement migratoire est positif (+ 1,0 ‰), mais ne contribue qu’à hauteur d’un quart à l’accroissement total.
La fécondité est passée de 1,98 enfant par femme à 1,93. Cette baisse est observée notamment chez les femmes jeunes. Le nombre de mariages (pour les couples de sexe différent et pour les couples de même sexe) est en légère baisse. Le nombre de décès en 2015 a augmenté par rapport à 2014, notamment du fait d’une mortalité saisonnière plus importante. En raison de ce pic de mortalité, l’espérance de vie a reculé de manière significative : 0,3 an pour les hommes et 0,4 an pour les femmes. La proportion d’enfants et de jeunes de moins de 20 ans, qui était similaire à celle des 60 ans et plus il y a encore trois ans, lui est désormais inférieure. La part des personnes de 60 ans et plus croît d’année en année (18,1 % en 1985 et 25,2 % en 2016), tandis que la part des moins de 20 ans diminue très lentement (29,2 % et 24,3 %).
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